Travel article: Coromandel Peninsula

Travel blogger: Helene & Aurelien

Trip story: 1 mois en Nouvelle-Zélande

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Coromandel Peninsula, Kaimarama, Nouvelle-Zélande

New Zealand 6 days - March 2019

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Nous rejoignons la ville de Matamata : point de chute pour visiter la région. Sur la route nous faisons un arrêt dans la ville de Rotorua connue pour ses sources d'eau chaude. Quelques geysers sont visitables dans la région mais vu les prix, nous n'y mettrons pas les pieds. Nous préférons aller dans le parc public de la ville où l'on peut voir de nombreux bassins d'eau chaude ainsi que des échappées de vapeur. Le parc est également aménagé pour que l'on puisse tremper ses pieds dans l'eau chaude. Tous les bassins sont protégés par des barrières car il fait déjà très chaud à proximité. C'est assez amusant de voir toute cette fumée dans un parc public au beau milieu de la ville. 

On part ensuite dans un quartier Maori de la ville où l'on peut voir une jolie église. Le quartier étant juste à côté du parc de tout à l'heure, on voit énormément de vapeur s'échapper des jardins des maisons ou des bouches d'égouts (ça fait assez peur d'ailleurs). 

Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre notre Airbnb de Matamata. Plusieurs scènes du film du Seigneur des Anneaux ont été tournées à proximité de cette ville et les décors du film sont restés en place et sont visitables.

Le premier jour, nous partons sur la péninsule Coromandel et plus précisément Cathedral Cove, une arche sur la mer. En été, impossible de se garer au parking jouxtant le début de la marche, il faut se garer dans un grand parking à l'entrée de la ville. Il y a ensuite des navettes (5$ par personne AR) qui vous déposent à l'entrée de la marche (le parking est gratuit). Nous décidons de marcher jusqu'au début de la marche (comptez une demie heure) puis moins d'une heure pour rejoindre Cathedral Cove. 

Nous allons ensuite à quelques kilomètres de là, Hot Water Beach : un source chaude donne sur la plage où les gens viennent avec leur pelle creuser des piscines dans le sable pour profiter de l'eau chaude. La plage est très grande mais une cinquantaine de personne est regroupée sur quelques mètres carrés seulement : on sait où il faut chercher (il est possible de louer des pelles sur place, de mémoire 10$). On arrive près des trous (parfois géants) faits par diverses personnes, on touche l'eau mais rien... L'eau est à la température de la mer donc froide ! On regarde les gens s'affairer mais on se rend vite compte qu'ils ont froids dans leur piscine fraîchement creusée ! On devient alors très sceptique sur cette eau chaude et on se pose quelques minutes pour les regarder (c'est plutôt drôle à voir). Au moment de partir, Aurélien remarque un amoncellement de personnes un peu plus bas, serait-ce le Graal ? On y va : on a les pieds dans l'eau de la mer mais l'eau est tiède ! On remarque qu'il y a de l'eau qui coule du sable et dès que la vague se retire, l'eau est brûlante ! On en profitera pendant 20 min, alternance d'eau chaud et tiède en regardant les gens se brûler les pieds (il y a une zone où on ne pouvait pas marcher tellement c'était chaud !). Astuce donnée par une New-Zélandaise : Si vous creusez un petit peu et qu'il n'y a pas d'eau chaude, ça ne vaut pas le coup d'aller plus loin, l'eau ne deviendra pas chaude par la suite. Il faut juste trouver le bon endroit tout de suite. 

Le deuxième jour, nous allons à Karangahake Gorge. Nous avons prévu de faire deux petites randonnées assez différentes de ce qu'on fait habituellement. La première est sur le site d'une ancienne mine d'or. Quelques tunnels ont été laissés ouverts au public et il faut se munir de lampes pour les découvrir : c'est top ! 

 

 

La deuxième randonnée est une ancienne voie de chemin de fer. Rebelotte, on traverse un tunnel d'un kilomètre mais cette fois-ci éclairé pour arriver sur la rivière. On continuera ensuite jusqu'à une petite cascade. 

Le troisième jour, nouvelle randonnée (Kauri track) mais cette fois-ci dans la nature. Il n'y a personne (ce qui est assez rare pour le souligner) et on se demande même si on s'est pas trompé de chemin... Randonnée dans la forêt humide et comme il n'y a personne, on se prend toute les toiles d'araignées dans le visage, tissées sur le chemin (miam !). Pour arriver à notre destination, il nous faut traverser 8 fois la rivière ! Mais pas question qu'on se trempe les pieds, l'eau est froide. On fera donc preuve d'ingéniosité pour choisir les meilleures pierres afin de ne pas se mouiller (ça n'a pas suffit, on a eu deux ou trois ratés !). 1h30 de marche pour arriver à un arbre, le Kauri : 600 ans d’existence et très haut. Ces arbres sont natifs de Nouvelle-Zélande mais on été très utilisés lors de l'arrivée des Anglais. La forêt a pratiquement disparue et ceux qui sont encore debout sont fragiles (il est obligatoire de laver et désinfecter ses chaussures et de rester sur les chemin tracés pour ne pas transporter de la terre étrangère au site et les rendre malades !). 

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