Travel article: Jericoacoara

Bem venido a Brasil! C’est par ces mots ensoleillés que nous sommes accueillis au Brésil.

Les clichés commencent : dans l’avion une dame (qui s’est avéré être un mec) a passé 8h à se maquiller et a franchi les portes en mini (impossible d’être plus mini) short !

L’agent d’immigration ne parle pas un mot d’anglais, nous 0 de portugais.  Ca promet! La barrière de la langue combinée à Cédric - la petite tête- qui à la question « est-ce la première fois que vous venez au Brésil? » répond oui-  on n’est pas prêts de passer l’immigration ...!

 

On arrive à Fortaleza, ville du nordeste Brésilien. Cette ville n’avait déjà pas bonne réputation niveau sécurité mais une révolution et en conséquence une répression policière/militaire ont lieu en ce moment.  Nous on n’a rien vu et on est bien content de ne pas s’y attarder.

 

Notre première destination: Jericoacoara. Ce petit village de pêcheurs au milieu de nulle part (aucune route pavée n’y mène, seules des pistes) fut un paradis hippie dans les années 70 et aujourd’hui c’est une station balnéaire familiale prisée.

Premier constat dans le bus : il nous paraît lent ! Et oui au Brésil il y a un code de la route ET les brésiliens le suivent ! Incroyable après tous ces mois passés en Amérique centrale, Inde,  Népal, Sri Lanka avec des chauffeurs qui préfèrent se signer et prier dès qu’ils passent devant un lieu religieux plutôt que de ralentir.

6h plus tard, on change de véhicule pour monter dans un 4x4 qui fonce dans les dunes, dans la nuit. Ça secoue mais quelles sensations !

 

Dans ce petit village, il n’y a que du sable, pas de routes. D’ailleurs la majorité des rues s’appellent « rue des dunes »! On vit pieds nus durant 4 jours dans ce petit paradis, isolé de tout, que l’on partage avec des ânes, vaches et quelques buggy qui emmènent les touristes aux dunes aux alentours. De notre côté on décide de marcher et tous les jours on fait une quinzaine de kilomètres au milieu des cactus et de la terre rouge ou au milieu des dunes de sable blanc. Le ciel est bleu, le soleil tape, qu’il fait chaud ! Ça va me coûter une jolie moustache rouge ;)

 

On ne déroge pas à la tradition du village et tous les soirs on assiste au coucher du soleil sur la dune du soleil en compagnie des brésiliens. En revenant au village, spectacle de capoeira- cette danse/art martial développée par les esclaves au XVI eme  siècle.

 

Les clichés sont une nouvelle fois confirmés: les maillots de bain sont courts - très courts- quelque soit l’âge et le sexe de la personne; la caipirinha coule à flot (que c’est fort), la joie de vivre des brésiliens est communicative, il y a du football sur toutes les télés et on se gave de acai, cette petite baie violette. On adore !

 

Cette première étape marque également le grand retour des haricots noirs et rouges si typiques de l’Amérique latine. Une chose est sûre: ça nous avait pas manqué!

Quelques recommandations:

# rançon de la gloire: les logements sont chers à Jericoacoara. On a logé dans une chambre avec salle de bain pour 130 réal la nuit (on se rendra compte plus tard que le Bresil est cher!)

# transfert par bus et 4x4: Fortaleza -Jericoacoara. :88 real par personne. 7h de trajet. Des agences le font plus rapidement et porte à porte pour un peu plus cher.

# on a mangé local: poissons et haricots/riz. Meilleur rapport qualité prix: Marisol pour 18 réal l’assiette.

# on a testé aussi les burger à Eat in the streets. Délicieux mais trop gros et écœurant! 40 réal par personne.

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