Travel article: Etosha National Park- Safari

Travel blogger: Christelle & Cedric

Trip story: 100 days in Africa!

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Etosha National Park, Namibie

Namibia 4 days - June 2019

Hotel


€46/person/day


€41/person


€2/person/day


€5/person/day


 

 

 

 

Suite à notre premier safari réalisé au parc Kruger, nous étions impatient de remettre ça en Namibie, à Etosha plus particulièrement. 

 

Sur la route, nous sommes cette fois ci escortés par des centaines de phacochères. Nous les observons courir sur leur pattes très courtes, s'agiter avec leurs cornes qui rendent le simple fait de manger compliqué. D'ailleurs ils se mettent à genoux pour manger ! Étrange position. 

 

La végétation du parc nous surprend. Un immense Pan (Lac asséché) est entouré de quelques brindilles. C'est très aride, comment les animaux font pour se nourrir et boire ? (la namibie connaît la pire sécheresse de son histoire moderne et vient de vendre un million d'animaux afin de laisser des ressources pour permettre aux autres de survivre) 

Réponse: aux points d'eau, naturels ou artificiels. Si au Kruger, les animaux se baladent en groupe de même famille, à Etosha il n'est pas rare de voir aux points d'eau des dizaines de zèbres, girafes, éléphants, impalas, koudou et même lions cohabiter ! 

 

 

 

Durant trois jours nous avons arpenté les pistes difficiles du parc, de l'aube au coucher du soleil, essayant de provoquer une rencontre magique avec des animaux sauvages au détour d'une piste ou d'un point d'eau. Et des rencontres magiques nous en avons eu un bon nombre !

 

En effet il est toujours impressionnant de se retrouver face à face avec un éléphant qui décide de traverser devant la voiture, de voir arriver au loin une famille d'une vingtaine de ces êtres si grands qu’ils détruisent tout sur leur passage et font un bruit fou. Au point d'eau, ils en profitent pour s'amuser et se rafraîchir à coup de bataille d'eau aidés de leur trompe ! Les petits (pas si petit à notre référentiel humain) suivent leur mère et restent dans leurs pattes quoiqu'il arrive. 

 

 

Ils cohabitent très bien avec les zèbres, qui se promènent également en grand nombre. Nous en verrons facilement plus de 200 durant ces trois jours. Il y a de nombreux petits qui se confondent au pelage de leurs parents. Nous adorons leurs couleurs et démarches. 

 

 

Il en est de même pour les girafes qui nous séduisent par leur nonchalance. Un matin, au lever du soleil, nous ne voyions que leur forme, au loin, leur cou qui dépasse dans ces paysages si arides et sans relief. Si elles peuvent manger sur les quelques arbres présent en tendant le cou, ce dernier se révèle être un handicap lorsqu'elles doivent boire. Il est trop court et elles sont obligées d'écarter les pattes et se retrouver en position instable ! 

  

 

Puis à un autre point d'eau, une centaine de Kudu, impalas, antilopes, Oryx. Certains ont des cornes de forme et taille différentes, d'autres non. Nous sommes surpris de les voir courir si vite, c'est vrai que les prédateurs rôdent. 

 

 

 

 

 

D'ailleurs nous avons croisé le prédateur le plus craint. Le lion ! Et même deux lions, un couple que nous avons admiré pendant plus de trois heures. Programme simple, ritualisé et assez primitif : dormir, boire, s'accoupler et ils recommencent. Nous n’assisterons pas à de chasse cette fois et lorsque nous revenons en fin d'après midi, ils sont toujours là. Quels fainéants ;) Les carcasses présentes nous laissent tout de même voir le résultat de la chasse!

 

 

 

 

 

À Etosha il n'y a ni buffles, hippopotames ou crocodiles mais de nombreux rhinocéros. Noirs cette fois. La distinction entre noir et blanc ne se fait pas à la couleur ou à la forme de la corne comme on le pensait mais à la forme de la bouche. Ces forces de la nature errent au milieu du désert, nous les repérons de loin tellement ils sont massifs. Nous n'aimerions pas nous retrouver face à face et pourtant cela aurait pu arriver ! 

 

 

 

 

En effet, après plus de 8000 kms avec notre petite citadine, sur les pistes de Etosha, on nous fait remarquer que notre pneu est à plat. OK cool, comment faisons-nous pour changer la roue au milieu des fauves, éléphants et rhinocéros ? 

 

Heureusement il existe quelque point grillagé où l'on peut se réfugier. En guise de protection, une porte en grillage bien fragile qu'un simple coup de patte viendrait à ouvrir ! 

Ni une ni deux, on se met au travail (enfin surtout Cédric) pour monter le cric, monter la voiture, installer la roue de secours. Je fais le gué et surveille la potentielle présence d'animaux aux alentours (nous apprendrons plus tard au Botswana les règles de sécurité lors d'une rencontre fortuite avec un lion ou rhinocéros. Tellement pas instinctive, nous aurions fini mangé comme une saucisse ! Ou impala devrais-je dire). 

Rien à signaler. 30 minutes plus tard nous repartons à l'entrée du parc pour faire réparer le pneu. Surprise, celui-ci n'est pas crevé mais seulement dégonflé ! Nous l'aurons fait la Namibie en citadine et sans crever ! 

 

 

Les autruches sont en nombre également , quelle vitesse lorsqu'elles courent. Plus petit, les calaos planent autour de nous et des buffles énormes force de la nature.

 

 

 

Nous repartons de ces trois jours intenses de safari les étoiles plein les yeux suite aux rencontres animales incroyables. Nous avons à nouveau adoré déambuler seuls dans notre petite voiture et provoquer de belles rencontres. Nous n'avions pas l'impression de les déranger, ils déambulent dans leur environnement naturel et font la fête aux points d'eau tous ensemble. A refaire c'est sur !

 

Quelques recommandations :

# l'entrée du parc coûte 80 dollars Namibiens par jour par personne (5 euros seulement !)

# les logements à l'intérieur du parc sont atrocement chers et réservés des mois à l'avance. Le camping beaucoup moins cher cependant mais nous n'étions pas équipés. Nous avons logé à la sortie du parc (niveau Anderson Gate) au Etosha Lodge pour 100 euros par nuit pour un superbe bungalow. Buffet (pas d'autres options) à 300 dollars Namibiens (20 euros).

# les pistes sont praticables en citadine mais ça remue beaucoup.

# il n'est pas nécessaire de s'aventurer loin des entrées, il y a des animaux partout.

# dû à la sécheresse, il est recommandé d'aller aux points d'eau et attendre l'arrivée des animaux.

# les pistes sont en meilleur état au niveau de la sortie Namutoni.

# les meilleures rencontres animales sont au lever du soleil et au coucher. Nous regrettons cependant que les portes ouvrent un peu tard à notre goût. Les horaires changent tous les jours, se renseigner au préalable.

# à Tsumeb, à 120 kilomètres de l'entrée du parc, il y a une très belle auberge pour 25 euros la nuit. Tsumeb Backpackers. Cela fait loin pour se rendre au parc tous les jours par contre mais c'est une option pour la veille ou la fin du safari.

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Paul Mérouze
Jul 1, 2019 - 06:51 AM

BRAVO POUR LES PHOTOS ET LE COURAGE DU MECANO.

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Christelle & Cedric
Jul 2, 2019 - 07:19 AM

Ca ne reste qu'un changement de roue ;) certes avec une possible attaque de lions !

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Bonneau
Jul 1, 2019 - 05:10 PM

Chouette ! TOUS CES ANIMAUX

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Bonneau
Jul 1, 2019 - 05:11 PM

Chouette tous ces animaux

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